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Issynetoo
29 août 2015

Poème - La Laitière et le Pot au lait

Jean de la Fontaine   (1621-1695)

Jean de La Fontaine

La Laitière et le Pot au lait

Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent,
Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m'est, disait-elle, facile,
D'élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l'eus de grosseur raisonnable :
J'aurai le revendant de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l'appela le Pot au lait.

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.

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25 août 2015

Sans domicile - Pensées -

Je l’aperçois au travers de la vitre du tram, il semble ivre. Il a dans la main ce que je crois être une brosse et il la passe dans ses cheveux blonds avec des gestes saccadés. Il semble en colère. Il titube. Soudain je le vois qui porte à sa bouche une bouteille, surement du mauvais vin. Il boit au goulot ; il titube. Le tram s’éloigne.

Je pense maintenant à ce jeune homme que je voyais souvent dans mon quartier. Il ne faisait pas la « manche ». Il était là, pratiquement toujours à la même place. Je l’ai reconnu. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que je le vois. Il a juste changé de quartier. De la proche banlieue où j’habitais il a franchi le périphérique et il est maintenant « sur » Paris.

Cela fait plus de 15 ans, enfin je n’ai pas la mémoire des années qui passent, mais j’en suis sure cela fait au moins quinze ans qu’il vit dans la rue.

La première fois que je l’ai vu il  semblait plutôt jeune. Il devait avoir une trentaine d’années. Il était habillé correctement. Il n’était jamais ivre. Il squattait près de la supérette devant laquelle j’étais obligée de passer pour aller acheter mes cigarettes. 

A chaque fois que je passais devant lui, de longs moments je me demandais ce je pourrais faire pour l’aider. J’imaginais l’inviter chez moi pour lui donner à manger, lui permettre de prendre un bain et se reposer, tout en pensant quelques secondes plus tard que cela n’était pas possible. Par lâcheté surement ou par peur peut être.

Un jour il m’a demandé une cigarette ; je venais du bureau de tabac. J’avais acheté plusieurs paquets alors je lui en ai donné un. Il m’a remercié. J’ai continué mon chemin.

Souvent je pense à cette collègue de travail qui a hébergé quelques temps une personne qui vivait dans la rue. Un SDF comme ils disent. En effet, de nos jours ont ne dit plus « clochards » ce n’est pas politiquement correct. Il faut dire « Sans Domicile Fixe ou SDF.

Et çà change quoi le langage châtier ? Pour lui çà ne change rien. Il est toujours dans la rue. Maintenant il boit et il devient fou.

D’ailleurs il n’est pas le seul à qui je pense maintenant. Il y a aussi cette femme, je la vois souvent aussi. Cela fait aussi plusieurs années qu’elle est à la rue.

Les premières fois quand je la voyais, elle aussi était  « normale » mais elle aussi maintenant est devenue folle, sans plus aucune dignité. Je l’ai vu récemment assouvir des besoins naturels, le cul nu, au vu et au su de tout le monde.

Il y a également ce soir où je suis rentrée un peu tard. Elle était couchée à même le sol avec juste une toute petite couverture pour la protégée. La rue était déserte. Je lui ai demandé si elle voulait que j’appelle le 15 et comme elle m’a dit oui, j’ai composé le numéro.

sdf

Au bout du fil, une bienfaitrice de la nuit qui me pose une question que je trouve saugrenue puisqu’il était question de savoir si elle était sur le trottoir Paris ou sur le trottoir banlieue.

 - Banlieue ai-je répondu

Que me dit-elle suite à ma réponse ?

 - Appeler le numéro dédié à la banlieue !

Comme j’insiste en lui disant que finalement elle est sur Paris, elle me répond mais nous la connaissons elle est habituée à dormir dehors.

Ni une ni deux mon sang ne fait qu’un tour et je m’entends hurler dans le téléphone

- comment çà elle est habituée à dormir dehors ? Personne ne peut être habitué à dormir dehors !  Vous allez venir la secourir ! C’est honteux de me répondre çà !

Quand enfin elle m’a fait la promesse de venir, je me suis penchée sur cette femme et lui ai caressé doucement la joue en lui disant : ils vont venir.

Je lui ai donné quelques pièces ; je lui ai dit courage, puis je suis rentrée chez moi.

Voilà ! Ce soir je suis triste. J’ai envie de pleurer. Je me sens impuissante devant la misère que je perçois de plus en plus grande au fil des années.

Ne me dites pas il y a les restos du cœur, les associations et autres organismes de bienfaisance. Évidemment.

Mais cela suffit-il à enrayer la folie qui gagne ces personnes au fil des années ?

 

23 août 2015

Filleto dans la région Abruzzes en Italie

Autrefois en Italie

 

Atmosphère charmant et évocateur du village de Filetto, où chaque Août est reconstruit un marché médiéval. Evocation d'un temps où la Via Francigena a été utilisé par les pèlerins, pendant le voyage ardu à un passé lointain, vous pourrez respirer le charme de l'ancien.

Filetto est une commune de la province de Chieti dans la région Abruzzes en Italie.

Centre historique

Centre historique

 

Viano madonna soccorso

viano madonna soccorso

 

 

 

 

 

22 août 2015

Poème : L'ombre - Victor Hugo

    Victor Hugo

    Victor Hugo (1802-1885)

      L'ombre

      Il lui disait : - Vos chants sont tristes. Qu'avez-vous ?
      Ange inquiet, quels pleurs mouillent vos yeux si doux ?
      Pourquoi, pauvre âme tendre, inclinée et fidèle,
      Comme un jonc que le vent a ployé d'un coup d'aile,
      Pencher votre beau front assombri par instants ?
      Il faut vous réjouir, car voici le printemps,
      Avril, saison dorée, où, parmi les zéphires,
      Les parfums, les chansons, les baisers, les sourires,
      Et les charmants propos qu'on dit à demi-voix,
      L'amour revient aux coeurs comme la feuille aux bois ! -

      Elle lui répondit de sa voix grave et douce :
      - Ami, vous êtes fort. Sûr du Dieu qui vous pousse,
      L'oeil fixé sur un but, vous marchez droit et fier,
      Sans la peur de demain, sans le souci d'hier,
      Et rien ne peut troubler, pour votre âme ravie,
      La belle vision qui vous cache la vie.
      Mais moi je pleure ! - Morne, attachée à vos pas,
      Atteinte à tous ces coups que vous ne sentez pas,
      Coeur fait, moins l'espérance, à l'image du vôtre,
      Je souffre dans ce monde et vous chantez dans l'autre.
      Tout m'attriste, avenir que je vois à faux jour,
      Aigreur de la raison qui querelle l'amour,
      Et l'âcre jalousie alors qu'une autre femme
      Veut tirer de vos yeux un regard de votre âme,
      Et le sort qui nous frappe et qui n'est jamais las.
      Plus le soleil reluit, plus je suis sombre, hélas !
      Vous allez, moi je suis, vous marchez, moi je tremble,
      Et tandis que, formant mille projets ensemble,
      Vous semblez ignorer, passant robuste et doux,
      Tous les angles que fait le monde autour de nous,
      Je me traîne après vous, pauvre femme blessée.
      D'un corps resté debout l'ombre est parfois brisée.

      22 août 2015

      Trouvaille

      Trio

      Trio

      En fouillant dans mes photos, j'ai retrouvé celles-ci prises à Juan les Pins. Finalement je ne les trouve pas si moches.

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      20 août 2015

      La madeleine de Commercy

      Madeleine deVoici un petit gateau pas si difficile à faire

      Il vous faudra :

      125 g de sucre - 125 g de farine - 125 g de beurre - 4 oeufs entiers - vanille ou sucre vanillé -

      Ces proportions donne environ 20 à 24 madeleines suivant la grandeur des moules.

      Mettre le beurre dans un saladier ou une terrine. Si il est trop dur le faire ramollir un peu au four et le travaillé avec le fouet. Quand il est devenu comme une pommade, y ajouter le sucre et la vanille et continuer de battre au fouet (6 à 8 min environ) puis ajouter un oeuf entier. Battre encore 3 min, mettre un autre oeuf et ainsi de suite. Terminer par la farine qui se mélange à la spatule.

      Garnir au ras les moules à madeleines beurrés et farinés puis cuire au four bien chaud 20 minutes.


      Histoire de la madeleine de Commercy

      La madeleine de Commercy est née vers 1750 dans les cuisines du roi Stanislas roi de Pologne et beau-père de Louis XV. Pour le satisfaire, ses cuisiniers firent preuve d’imagination. Il réalisèrent aussi l'ancêtre du baba au rhum : l’Ali-baba.

      18 août 2015

      Poème : L'Enfant et le Maître d'école

        Jean de LA FONTAINE (1621-1695)

        Jean de LA FONTAINE

          L'Enfant et le Maître d'école

          Dans ce récit je prétends faire voir
          D'un certain sot la remontrance vaine.
          Un jeune enfant dans l'eau se laissa choir,
          En badinant sur les bords de la Seine.
          Le Ciel permit qu'un saule se trouva,
          Dont le branchage, après Dieu, le sauva.
          S'étant pris, dis-je, aux branches de ce saule,
          Par cet endroit passe un Maître d'école.
          L'Enfant lui crie : "Au secours ! je péris. "
          Le Magister, se tournant à ses cris,
          D'un ton fort grave à contre-temps s'avise
          De le tancer : "Ah! le petit babouin !
          Voyez, dit-il, où l'a mis sa sottise !
          Et puis, prenez de tels fripons le soin.
          Que les parents sont malheureux qu'il faille
          Toujours veiller à semblable canaille !
          Qu'ils ont de maux ! et que je plains leur sort ! "
          Ayant tout dit, il mit l'enfant à bord.
          Je blâme ici plus de gens qu'on ne pense.
          Tout babillard, tout censeur, tout pédant,
          Se peut connaître au discours que j'avance :
          Chacun des trois fait un peuple fort grand ;
          Le Créateur en a béni l'engeance.
          En toute affaire ils ne font que songer
          Aux moyens d'exercer leur langue.
          Hé ! mon ami, tire-moi de danger :
          Tu feras après ta harangue.

          16 août 2015

          Bagnoles de l'Orne

          Nous voici partis pour quelques jours à Bagnoles de l'Orne,en région basse Normandie.

           

          Vues du lac de Bagnoles-de-l'Orne. Jadis on l'appelait  « étang de la forge ».

           

          Le lac

          Le lac

          Le lac

          En ville

          Centre ville


           

          Un restaurant sympa : Le café de Paris. Nous y sommes allés sur les conseils de personnes habituées à venir à Bagnoles de l'orne pour leurs vacances. Nous n'avons pas été déçus. Le cadre, la vue sur le lac, repas très bon et prix abordables sans oublier l’accueil impeccable.

           

          15 août 2015

          L'ile de beauté : Bastia

          La Corse, j’aimerais y retourner. Je n’y suis allée qu’une seule fois. J’avais alors 15 ans, c’était au mois d’août, c’était les vacances.

          La rade de Bastia

          Bastia, c’est ici que Maman est née . Nous y avions de la famille.  Alors nous sommes partis en voiture et nous avons pris le bateau.

          Je me souviens que faute de moyen, Maman n’avait pas réservé de place pour ma Sœur et moi. Nous voyagerons donc sur le pont. Elle nous avait demandé auparavant si nous étions d’accord, mais pour rien au monde nous n’aurions voulu échanger nos places sur le pont.

          Il flottait un air de liberté. Assise par terre, je rêvais que j’étais une beatnik[1] , d’ailleurs je m’étais habillée en conséquence et j’avais emporté ma guitare afin de faire croire que j’en étais une.

          Port bastia

          Ce furent de bonnes vacances.

          Nous avions le droit de sortir le soir. Nous allions toujours au même endroit.

          Je ne me souviens pas si c’était vraiment une boîte de nuit parce que toutes les personnes qui étaient là ne dépassaient pas l’âge de dix neuf - vingt ans.  

          L’entrée était gratuite. Etait-elle gratuite pour les garçons ? A vrai dire, comme je ne payais jamais, je ne m’en suis pas préoccupée.

          Ma sœur et moi n’avions pas le droit de commander des boissons alcoolisées car nous étions mineures et cela se voyait. Par contre, les boissons à l’eau dans laquelle on mettait du sirop, étaient gratuites et à volonté. Je buvais des menthes à l’eau à tire-larigot.

          Je collectionnais les conquêtes. Evidemment ce n’étaient que des flirts. Un nouveau garçon chaque soir, cela ne prêtait pas à conséquence. Un soir j’ai même compté mes conquêtes et j’étais arrivée à quatre ou cinq. Une danse, en gé

          néral c’était un slow, un petit bisou et hop au suivant. 

          Mais un soir, sans doute lassée de mon petit jeu, j’ai jeté mon dévolu sur un garçon et nous ne nous sommes plus quittés jusqu’à mon départ. J’étais romantique et j’étais sûre d’être amoureuse. Nous nous faisions des promesses, nous rêvions d’avenir à deux…

           En rentrant à Paris, j’étais nostalgique mais en réalité, il ne m’a fallu pas très longtemps pour me rendre compte que nous n’étions que des enfants avec des rêves d’enfants.

          Depuis je n’ai jamais eu l’occasion d’y retourner.


          [1]  Adepte d'un modèle qui refuse la société bourgeoise de consommation dans les années 60 et 70.

          Synonyme : hippie

          Traduction anglais : beatnik

          14 août 2015

          Salade Niçoise

          Temps de préparation : 20 minutes

          Temps de cuisson : 8 minutes

          Ingrédients (pour 4 personnes) :

          - 4 tomates assez fermes - 4 oeufs - 2 cébettes (ou petits oignons) - 8 févettes (petites fèves) - 1 petit poivron vert - 4 filets d'anchois

          - 40g d'olives noires de Nice (si possible) - basilic - vinaigre de vin rouge (facultatif) - huile d'olive - sel - poivre (facultatif)

           

          Préparation :La fèvette

          La févette est un produit niçois typique que l’on mange cru au printemps.Ce sont des cosses semblables à celles des petits pois. À l’intérieur, il y a de petites fèves.Lorsque les fèves sont jeunes et tendres, retirer uniquement le petit appendice qui la reliait à la cosse.

           

          Faire durcir les oeufs (6 à 8 minutes après ébullition de l'eau), puis les faire bien refroidir à l'eau froide.

          Hacher les cébettes.Tailler le poivron vert en lanières. Couper les tomates en fines rondelles. Couper les oeufs durs en quartiers. Emiétter le thon.

          Répartissez ces ingrédients sur les assiettes. Disposer sur le dessus les filets d'anchois, les olives noires et le basilic finement ciselé.

          Saler et poivrer, puis arroser d'huile d'olive (et de vinaigre de vin).

          Mettre au frais 1 heure environ avant de servir

           

           

          12 août 2015

          Gâteaux de rêve (Danemark)

          Ingrédients : quantités suffisantes pour faire deux gâteaux de taille normale soit 2x6 personnes

          Gâteaux de rêve

          Pour le gâteau :

          4 oeufs - 300 g de sucre - 250 g de farine - 3 cuillères à café de levure - 1 cuillère à café de sucre vanillé - 50 g de beurre - 2 cl de lait -

          Pour la garniture :

          125 g de beurre - 100 g noix coco en poudre - 250 g de sucre danoix - 1/2 dl de lait -

          Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne blanc et mousseux. Ajouter la farine, la levure et le sucre vanillé puis tourner délicatement (à la main) pour mélanger.

          Faire fondre le beurre dans le lait et les ajouter délicatement à la préparation.

          Mettre au four thermostat 6 (200°) pendant 20 minutes

          Pendant ce temps préparer la garniture en mélangeant tous les ingrédients dans une casserole à feu moyen puis étaler sur le gâteaux.

          Remettre au four pendant 5 minutes.

           

           

           

          12 août 2015

          Le boeuf bourguignon

          Il n'y a pas de parties spéciales mais on peut demander soit du collier, soit de la pointe de culotte ou de la tranche de boeuf. Le tout détaillé en gros cubes.

          boeuf-bourguignon

          Temps de cuisson 3 h à 3 h 30 min

          Faire revenir la viande à feu très vif avec du saindoux, de la margarine ou de l'huile. Ajouter en même temps les oignons coupés en gros quartiers.

          Quand l'ensemble est bien rissolé, ajouter la cuillère de farine et laisser roussir. Ajouter l'ail écrasé et mouiller avec le vin rouge (ou moitié eau moitié vin) à hauteur de la viande. Laisser colorer quelques instants puis mettre la purée de tomate, sel, poivre, bouquet garni, les lardons assez gros et rissolés à la poêle. Couvrir et laisser cuire doucement.

          Dégraisser la sauce et ajouter les champignons crus et finir de cuire un quart d'heure. Servir avec un peu de persil haché dessus.

          Quantités : 700 g de boeuf - 100 g de lard salé coupé en gros dés - 2 cuillères d'huile - 2 gros oignons - 100 g de champignons - 1 cuillère à soupe de farine - vin rouge - 1/2 cuillère à café de sel - 2 pincées de poivre - bouquet garni (thym, laurier) - purée de tomate - persil -

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